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Trophées des entreprises : Ensemble sur le devant de la scène économique du Cantal pour rebondir

La quatrième édition des Trophées des entreprises du Cantal, organisée par La Montagne et la Chambre de commerce et d'industrie, a offert aux acteurs économiques du département une grande soirée de retrouvailles, ce jeudi soir. Après la crise sanitaire, « mille et une manières de sortir de l'ornière » ont été mises en lumière.

« Rien n'est figé, tout bouge. Le propre de l'entrepreneur, c'est de réagir, de toujours rester dans la créativité, l'inventivité. Aujourd'hui, nous mettons en avant ces entreprises qui ont su innover. Surfer sur la vague, aussi. Parce que ce changement, ces incertitudes permanentes, ce sont également des opportunités », lance Sandrine Barbaux. La présidente de Cerfrance Cantal présentait, ce jeudi soir au centre des congrès d'Aurillac, l'une des six thématiques retenues par la Chambre de commerce et d'industrie pour valoriser la résilience des entreprises cantaliennes face à la crise sanitaire.

Nous, Auvergnats, on est économes. Pas avares, économes

Pas de trophées cette année, afin de ne pas « mettre en concurrence » les acteurs économiques. L'objectif était plutôt de braquer les projecteurs sur toutes ces prises d'initiatives, qui ont notamment vu le jour à la lueur des confinements.

Le ton est vite donné avec l'humoriste auvergnat Jacques Mailhot, grand témoin de cette quatrième édition des Trophées des entreprises du Cantal, coorganisés par La Montagne. « Un jour, Fernand Raynaud m'a dit : “quand tu montes sur scène, le soir, tu coupes la lumière de ta loge”. Et la pire des injures pour un Auvergnat, c'est de faire faillite ! », sourit Jacques Mailhot.


Pour éviter le pire, les entrepreneurs du Cantal ont rivalisé d'ingéniosité

C'est la solidarité d'Abeil, ce fabricant d'oreillers qui, au pic de la crise, a remodelé sa ligne de production pour fabriquer des masques. « À peu près 250.000 », glisse Hervé Venzac, le président de la société. C'est l'innocence de Valérie Lefebvre, gérante de la bijouterie Paume d'amour, qui concède qu'avant le confinement, ses connaissances en e-commerce étaient limitées... mais qu'elle s'y est mise, et a réussi à « développer une clientèle nouvelle ».

C'est le monde qui bouillonne et qu'observe Alexandra Vernière. La fondatrice de la société Spa Alina a vu ses employés parisiens s'intéresser de plus près au Cantal. « Il y a eu un effet, avec les différents confinements. Nos équipes sur Paris sont davantage venues sur Aurillac... et ont découvert notre plaisant département. Aujourd'hui, la tendance continue : nous avons des demandes de mutation, de Paris vers Aurillac », se réjouit-elle.

C'est l'émotion dans la voix de Pierre Champ, dirigeant d'Univair Santé, concepteur d'un « fauteuil électrique tout terrain » pour les personnes à mobilité réduite. Et qui a, il y a quelques jours, permis à un usager de « remonter sur la crête d'une montagne ».


Source : lamontagne.fr

Auteur : Romain Blanc et Anna Modolo

Date de publication : 23 Septembre 2021

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